mardi 15 mars 2011

Samedi 5 mars 2011 : rendez-vous dans une Cabane à Sucre artisanale à côté de Québec...





















Une des traditions incontournables en mars au Québec est de se rendre à la Cabane à Sucre. C’est un lieu où l’on trouve une érablière (les érables et la fabrique du sirop d’érable), mais surtout un restaurant qui permet de déguster un repas typiquement québécois dans une atmosphère très animée.


















Le processus de fabrication du sirop d’érable consiste à récolter l’eau de l’érable courant mars (quand les conditions sont favorables : gel la nuit et dégel le jour), de faire évaporer dans plusieurs bacs pour atteindre différents niveaux d’évaporation et ce, jusqu’à atteindre  les 112 degrés qui permettent d’obtenir le sirop d’érable. Si l’on varie le niveau de température, on peut fabriquer d’autres produits dérivés : tire d’érable, beurre d’érable… Il faut une quantité très importante d’eau d’érable pour obtenir du sirop, d’où la variation des quantités et donc des prix selon les années. Plus il y aura du soleil pendant cette période, plus le sirop sera sucré.

  

Pour revenir au fameux repas qui est servi à volonté, on a la joie de savourer le menu suivant : soupe aux pois, oreilles de Christ (gras de lard frit), fèves (haricots blancs), smoked meat (jambon fumé), omelette, tourtière (quiche à la viande), pomme de terre, pancake, sans oublier le sirop d’érable que l’on peut utiliser à toutes les sauces. Je n’ai étonnement pas souffert du mélange sucré/salé puisque chacun fait son propre mélange. Nous avons aussi goûté en guise d’apéritif, la liqueur de crème (de style Baileys) et le porto à l’érable. La soirée a été clôturée par une balade en calèche au milieu des érables ainsi que la dégustation de tire d’érable. Accompagnés de nos amis français, nous avons donc passé un moment très convivial avec une ambiance que l’on peut qualifier d’à « la bonne franquette » (comme à la cantine). Néanmoins, il manquait, du fait que nous n’étions pas assez nombreux, le groupe de folklore québécois dont on avait tant entendu parler. Pour finir la soirée en beauté, nous sommes sortis sur « grande allée » dans un des bars très branchés appelé "Le Maurice".

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