Il nous a fallu une longue journée pour traverser la célèbre Death Valley. Nous avons pénétré dans un « no man’s land » n’ayant trouvé sur notre route qu’une unique oasis et seulement quelques touristes venus s’y aventurer en voiture. Alors que nous nous attendions à un paysage désertique monotone avec pour seule végétation des cactus, à l’image de Lucky Luke, une multitude de paysages plus colorés et vallonnés les uns que les autres s’est offert à nous. En effet, il existe une grande variété de faune et de flore adaptés à cet environnement. La richesse géologique de ce site, peuplé de roches volcaniques aux dégradés de couleurs chaudes nous a beaucoup fascinés.
Aussi, la chaleur extrême nous empêchait de rester plus de 10 minutes dehors, sans boire ou se rafraîchir avec la climatisation du véhicule. Et pour preuve, nous avons découvert que nous étions à l’endroit le plus chaud des USA, situé en dessous du niveau de la mer et au point le plus bas du monde occidental. Il était vraiment agréable de parcourir ce parc national très étendu et protégé du fait qu’il n’est accessible qu’au tourisme sauvage. Les différents paysages arides que nous avons rencontrés sur notre chemin nous ont totalement émerveillés. Les deux types de désert Reg et Erg y étaient réunis, d’ailleurs la démarcation du changement de désert est vraiment étonnante. Nous avons été bluffés par les grandes étendues de plaines salées d’une blancheur éblouissante aux allures irréelles. Les points de vue de Dante’s View, de Zabriskie point et de l’Artist’s palette sont vraiment propices à l’imaginaire.
Alors que c’était avec une grande excitation de parcourir ce territoire, à la tombée de la nuit le cadre magique nous est soudain apparu inhospitalier car complètement dépourvu de civilisation. Du coup, ça a été un grand soulagement de nous arrêter dans un dépanneur à la sortie du parc pour manger un modeste hot dog crisps.
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